Mardi 24 juillet 2 24 /07 /Juil 23:19

Sa main enduite d’une huile odorante parcourt mon dos, malaxe mes fesses et mes cuisses, j’en soupire de plaisir. « Maintenant, nous allons dormir un peu, le dressage reprendra, tu verras ». Il s’allonge à côté de moi, sa main entoure mon cou et nous plongeons dans une douce torpeur.

 

Episode 3

 

Le jour qui filtre à travers les rideaux épais me réveille. Yohan est toujours à côté de moi, nous sommes face à face, ses yeux s’entrouvrent, nous nous sourions. « Bien dormi ? Assez reposé pour de nouveaux jeux ? » Je bande, mes couilles bien serrées par la corde qui les mord à leur base sont particulièrement sensibles ; je m’aperçois que lui aussi a une belle érection matinale. Il est vrai que la veille nous n’avons joui ni l’un ni l’autre. « Bien sûr, Maître, je suis chaud et dispo ! ». Je lèche délicatement ses tétons et mordille leur pointe, puis ma langue se perd sur son ventre soyeux, descend vers son sexe tendu que j’engloutis avec délices. Ma langue entoure son gland, s’insinue dans le méat, je vais et viens sur cette bite magistrale que je dévore jusqu’aux couilles que je gobe avec volupté. Yohan se laisse faire, parfaitement immobile. Cela dure une bonne dizaine de minutes, quand, d’un geste brusque, il me repousse et se lève sans mot dire. Il se dirige vers la salle de bain, j’entends le verrou se fermer et l’eau couler. Déçu, je reste avec un désir intact qui gonfle ma queue. Me branler ? L’envie est grande, mais je tiens à ce que mon excitation reste entière pour affronter la suite qui m’a été promise et que j’attends. La porte s’ouvre, Yohan sort, totalement nu, sa queue au repos me préoccupe : se serait-il masturbé, m’aurait-il laissé en plan ? Je ne bouge pas, couché sur le dos, la bite dressée. Il semble que Yohan ne daigne pas s’en apercevoir ; sans un regard, il passe dans l’autre pièce et ferme la porte de la chambre. Je l’entends parler au téléphone sans distinguer nettement ses paroles ; je comprends qu’il s’agit d’un rendez-vous, mais je n’en saisis pas plus. Quelques bruits d’ustensiles, une bonne odeur me laissent entendre qu’il prépare du café. La porte s’ouvre : « Lève-toi, grosse pute. J’ai fait du café ». J’obéis, rassuré par l’interpellation. Mon corps est encore douloureux, mes fesses surtout se ressentent des brûlures de la cigarette. Je m’assieds sur le canapé avec quelques précautions. Yohan, toujours tout nu, se plante devant moi, avec un mug de café à la main. « Ne bouge pas ». Après avoir déposé sa tasse à portée de main, il entreprend de se branler. Sa bite durcit très vite tant son excitation est grande, les mouvements de sa main s’accélèrent et je ne quitte pas des yeux ce spectacle qui comble mes tendances au voyeurisme. Je perçois que sa jouissance monte, qu’il va bientôt cracher et je n’ose me toucher, puisqu’il me l’a interdit. Il s’empare vivement du mug de café et éjacule à longs traits puissants dans le liquide noir et brûlant. Il me le tend : « Tiens, ton p’tit-dej’. Bois ! » Le sperme se coagule dans le liquide devenu grisâtre, l’odeur est acre et assez enivrante. Je m’empare de la tasse et l’avale d’un trait. Le goût est étrange, fort et amer, des filaments blancs flottent dans le liquide, je les absorbe sans ciller. La tasse vidée, je la lui rends. Une gifle inattendue propulse mon visage vers la droite : « Alors ? » Je me ravise instantanément :

« Merci, Maître

-Ah ! » Il détache mes couilles, la douleur est supportable, assez vive cependant pour me faire gémir doucement. Il se retourne pour fouiller dans son désordre, en extirpe le boxer noir que je portais hier et, après de nouvelles recherches, une paire de gants qu’il enfile. Il vient s’asseoir à côté de moi, saisit ma bite qui est redevenue molle et, de sa main gantée, il commence à me branler. L’autre main s’empare de mes tits encore très sensibles et entreprend de les travailler avec une force croissante. Le contact du cuir très rêche des gants me procure des sensations nouvelles et passablement douloureuses, mes seins sont de nouveau tordus en tous sens pendant que sa main imprime des mouvements de plus en plus rapides à ma queue. Je gémis, je sens que je vais bientôt venir… quelques secondes encore et je crache un sperme abondant et épais dont les giclées recouvrent mon torse. Yohan prend mon boxer pour essuyer le sperme, longuement et consciencieusement. Quand il a achevé son nettoyage, il passe le boxer sur mon visage et me dit en souriant : « Tu vas porter ce slibard cartonné quand nous irons faire un tour… Pour l’instant, va te laver. » Je passe dans la salle de bain, la douche me fait un bien fou, il semble que je redeviens maître de mon corps et que les multiples douleurs qui le taraudaient s’apaisent sous le jet tiède et bienfaisant. Je suis en train de me sécher, quand Yohan entre dans la salle de bain. Il porte un jock-strap beige dans lequel se dessine merveilleusement son paquet et un « Marcel » très moulant qui souligne ses pectoraux et laisse deviner ses seins bien dessinés. Il prend un tube de Biafine et enduit mes fesses abondamment brûlées de cette crème apaisante. Le contact de sa main sur ma peau meurtrie est doux et excitant, si bien que ma bite se redresse insolemment. Il s’en aperçoit et sourit : « Attends, ce n’est pas fini, garde des forces ! Nous allons descendre manger quelque chose, puis nous irons chez un pote à moi qui a une play-room bien divertissante. Tu verras. Va t’habiller… ». Nous sortons de la salle de bains.

« Une seconde ! ». Nouvelle fouille dans le souk qui envahit son appartement et dans lequel il semble se retrouver très bien. Yohan en extrait un cock-ring en cuir dont l’intérieur est garni de fines pointes. Je tends la main pour le prendre, il se dégage et m’attire à lui. A genoux devant moi –curieux reversement de situation- il prend mon sexe et mes couilles d’une main et de l’autre enserre mon paquet dans le cock-ring. Je m’efforce de ne pas bouger quand les pressions se referment, sans doute au cran le plus étroit. Ma queue et mes couilles totalement prises par l’anneau de cuir, je commence à bander mais la douleur aiguë des pointes de métal me fait grimacer et débander un peu. Je récupère mon boxer enduit de foutre et je l’enfile. Le contact est assez désagréable. C’est gluant, humide et malodorant. Je me risque : « Tu peux me passer un slibard à toi ? ». Il sourit, d’un air mauvais. Ses yeux d’un gris-bleu métalliques se plantent dans les miens. Il me saisit par les cheveux et tire mon visage vers le sien ; il lâche un crachat épais et : « Ta gueule, chochotte, ce boxer pourri est assez bon pour une pute comme toi. » Je renonce… « Attends ! Tourne-toi ». Je me tourne aussitôt. Yohan déchire alors mon boxer qui laisse maintenant apparaître mes fesses dans des lambeaux de tissu. « Ca ira comme ça. Magne-toi » Il enfile un jean taille basse délavé, destroy aux genoux et aux cuisses. Au moindre mouvement, il laisse apparaître la large ceinture de son jock-strap. S’il se baissait un peu, son cul serait découvert… J’achève de m’habiller, il me regarde, me jauge… « Il manque quelque chose… ». Il prend une paire de ciseaux et entaille mon jean, notamment à l’entre-jambes et achève par une déchirure tout en haut des cuisses. « Voilà qui est mieux ! ». Nous quittons l’appartement.

Il est une heure passée, dans la rue, je retrouve la vie banale des gens ordinaires, ce qui me fait un drôle d’effet, après la séance d’hier, la promesse d’autres sévices et en raison des tenues dans lesquelles nous déambulons. S’il pouvait y avoir un moindre doute sur nos orientations sexuelles, nos vêtements suffiraient à dissiper tous les doutes… Nous entrons dans un bistrot près de chez Yohan. C’est le banal café de quartier, avec ses habitués qui prennent une consommation ou un plat sur le pouce en bavardant ou en s’abîmant dans la lecture du Parisien. Je crains que notre arrivée ne passe pas inaperçue. En fait, à part quelques coups d’oeils goguenards, que je me plais à croire envieux, rien ne se produit. D’ailleurs, Yohan est un habitué et serre des mains à droite et à gauche. Le patron s’avance vers nous, c’est un brun, ni affolant ni repoussant, d’une quarantaine d’années et il semble bien familier: « Alors, c’est ta nouvelle Dulcinée ? » dit-il en me désignant d’un coup de menton. « Une belle salope, oui ! ». Le patron sourit et s’éloigne. Nous nous dirigeons au fond de la salle de restaurant, dans un coin. Nous nous attablons. Yohan qui me fait face s’approche de moi : « Ouvre ta braguette, et fais en sorte que ton slip, ou ce qu’il en reste, soit visible. » J’hésite… « Tu crois que…. ». Le coup qu’il donne sur la table et fait se retourner les autres clients me décourage de résister davantage. Je m’exécute donc, le plus discrètement possible. Le serveur, un jeune homme à l’air déluré qui suscite de ma part quelques interrogations sur les goûts du patron, vient prendre la commande. Son regard se pose sur ma braguette béante, ma bite bien serrée dans le cock-ring dessine une bosse flatteuse mais il reste impassible et remplit son rôle sans le moindre trouble visible. Pourtant, il passe assez souvent, et sans raison apparente, à côté de notre table. Il n’est pas mal, châtain, des cheveux mi-longs, un visage fin, il ne doit pas avoir trente ans. Sa chemise est un peu trop ouverte, ce qui laisse voir le haut de sa poitrine légèrement velue ; elle est aussi un peu trop courte et s’est échappée de son pantalon noir un peu trop grand… Quand il se penche, et il ne s’en prive pas, le boxer rouge apparaît généreusement presque jusqu’à la moitié de ses fesses.

Nous mangeons des mets gras et roboratifs tout en bavardant, mais je peine à faire attention aux propos de Yohan, tant ma dégaine ainsi que l’attitude provocante du serveur me troublent. Il s’en aperçoit et sèchement me dit : « Tu vois la porte des toilettes, de l’autre côté de la salle ? Tu vas aux chiottes et sans remonter ta braguette ; allez, fissa ! » Il ne reste que peu de clients dans le restau, mais suffisamment pour que ma traversée de la salle soit remarquée. C’est donc à grands pas que je me dirige vers les toilettes, quelques têtes se tournent à mon passage, mais ça y est, la porte est franchie, je suis dans les lavabos. J’imagine que Yohan ou le petit serveur, peut-être le patron, quoiqu’il m’excite moins, vont venir me rejoindre. Mais les minutes s’égrènent et… personne. Des pas se rapprochent enfin, une ombre se dessine sur la vitre dépolie de la porte, je retiens mon souffle et pense me mettre à genoux pour recevoir un sexe dans ma bouche. J’esquisse le mouvement, la porte s’ouvre assez violemment ; une dame d’âge mûr entre. Elle a l’air un peu surprise. Décontenancé, je me tourne vers le lavabo, lave mes mains à grande eau et quitte précipitamment les lieux. Le retour est aussi rapide que l’aller, la salle est maintenant presque vide, Yohan est au téléphone ; je me rassieds, confus et dépité. Sa conversation s’achève rapidement sur un « A tout’, mec », il me sourit largement et s’esclaffe : « Tu t’y attendais pas, à celle-la, hein ? » La dame ressort, passe devant notre table et nous lance un regard courroucé. Je reste silencieux, nous nous levons et je vais payer. Le patron encaisse et nous gratifie d’un large salut : « Bonne après-midi, Messieurs, au plaisir ! ». Le jeune serveur a disparu… Dans la rue Yohan m’informe : « Mon pote est chez lui, il nous attend, il n’habite pas loin ; et ferme ta braguette, j’ai d’autres projets pour toi que le poste de police… »

Par Sadic Arnaud - Publié dans : X-toireS - Communauté : plaisirs SM
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  • Sadic Arnaud
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  • Mon pseudonyme est un clin d'oeil à Sadi Carnot (1796-1832), physicien et ingénieur français, qui publia en 1824 "Réflexions sur la puissance motrice du feu et sur les machines propres à développer cette puissance"

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  • : Anthropie, le blog de Sadic Arnaud.
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  • : Anthropie est un mélange d'Anthrôpos (l'être humain) et d'Entropie (la mesure du désordre). Il décrit les relations d'ordre (Domination/soumission) et de désordre (fétich, déprave) essentiellement chez les mecs car je suis gay.
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