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[Suite de l’histoire…]
Marcel revint le vendredi soir avec le peu de biens qui lui appartenaient, à savoir une télé (son seul objet de luxe), des sacs verts remplis de divers objets comme des articles de toilettes, ainsi qu’une mince valise contenant des vêtements. C’est sans regret et sans un regard en arrière qu’il pénétra dans la maison.
MaîtreAlain lui souhaita officiellement la bienvenue, lui ordonna d’enlever ses vêtements et de s’agenouiller. Il lui installa un collier de cuir autour du cou en lui précisant que c’était le seul vêtement qu’il lui serait permis de porter dans la maison. Il lui expliqua alors les consignes qu’il devrait suivre à l’avenir.
- A l’intérieur, tu dois conserver une attitude constante d’humilité et de soumission. Tu ne parles que lorsque tu en as reçu la permission explicite. Tu ne me regardes jamais dans les yeux. Tu regardes à terre même quand je te parle. Tu es constamment à mon service pour exécuter les tâches ménagères et les menus travaux sur le terrain. Si le travail n’est pas fait à mon entière satisfaction, tu es puni. Tu as des questions?
- Non Maître. Merci Maître.
- À l’extérieur de la maison, la consigne d’humilité et de soumission est encore plus stricte. Quand je te donne la permission de sortir seul, tu portes, en plus de ta cage de chasteté, une chaîne symbolique au cou pour te rappeler ton état d’esclave. Quand nous sortons ensemble, tu marches toujours à ma gauche, un demi-pas en arrière de moi pour bien marquer ton état de soumission. Si nous rencontrons des amis, tu ne prends la parole que si je t’en donne la permission. Si nous allons dans un bar, tu t’assois à terre, à mes pieds. Et comme boisson, tu n’as le droit de boire que ma bière recyclée, pour bien montrer mon droit de possession à ceux qui nous entourent. Tu as des questions?
- Non Maître. Merci Maître.
Alors commença pour Marcel un long processus de dressage physique et mental. Le dressage physique prit évidemment la forme de punitions diverses, incluant surtout le fouet. Mais il prit aussi l’aspect d’un entraînement physique intensif. MaîtreAlain confia son jeune esclave à un de ses amis expert en conditionnement physique. Sous sa gouverne, Marcel perdit rapidement son excédent de graisse à la taille et au ventre. Ses muscles s’affermirent et prirent une belle définition. Ses pectoraux furent mis en valeur et ses abdominaux se transformèrent en planche à laver. Il aurait pu poser pour des réclames de films pornos… ou des calendriers de pompiers! L’entraîneur faisait des rapports hebdomadaires à MaîtreAlain, de telle sorte que ce dernier pouvait stimuler son slave par des récompenses ou des punitions adéquates.
Mais MaîtreAlain avait d’autres visées pour son boy. Après l’aveu de Marcel à l’effet qu’il n’avait pas obtenu son diplôme de fin d’études secondaires, il l’obligea à s’inscrire à des cours du soir afin de terminer son secondaire V. Encore là, il fut aidé par un ami de MaîtreAlain qui lui servit de mentor et qui, à l’instar du Maître de conditionnement physique, faisait des rapports sur l’avancement de son élève.
Une fois par semaine, MaîtreAlain procédait à l’évaluation récapitulative de son boy, en faisant le cumul des manquements et des progrès qui lui avaient été rapportés, pour passer ensuite aux punitions ou aux récompenses.
Les punitions étaient infligées immédiatement après le rasage hebdomadaire. Elles étaient intégrées à de longues séances de torture et d’exercices d’humiliation et de soumission. C’est au cours de ces séances que Marcel avait appris à supporter les chocs électriques sur les couilles, les aiguilles dans les seins, la cire chaude sur tout le corps, ainsi que les diverses sortes de fouet. C’est également au cours de ces séances qu’il en était lentement venu à boire avec goût la pisse du Maître et à obéir immédiatement et à la lettre aux commandements du Maître, sans se poser de questions.
Mais il y avait aussi les récompenses. Elles pouvaient prendre la forme de permission diverses, comme le cinéma, ou le plaisir de regarder la télé en compagnie de son Maître. Ce pouvait également être des jouets, comme un nouveau collier, un nouveau butt plug ou des dildos de plus en plus longs et de plus en plus gros pour le préparer progressivement à accepter avec plaisir le poing du Maître dans son anus de boy. Mais les jouets dont Marcel était le plus fier étaient les bijoux que son Maître lui avait offerts. Il y avait d’abord eu les anneaux permanents aux seins et, ensuite, le Prince Albert qui lui avait été installé à froid lors d’une séance intense de torture du gland et de la verge.
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Cette période dura un peu plus d’un an. Marcel put enfin s’inscrire à un cours de mécanique spécialisée dans la réparation des motos. C’était le désir qu’il entretenait depuis qu’il avait vu les bolides dans le magasin dont son Maître était le propriétaire.
Durant tous ces mois, Marcel eut la permission d’éjaculer quatre fois : une fois masturbé par son Maître après une séance intense de fist. Et trois fois dans la bouche ou l’anus de Phydo.
Phydo était un chien. Un chien humain appartenant à MaîtreS. Quand MaîtreS rendait visite à MaîtreAlain, une hiérarchie s’établissait ainsi : les deux Maîtres en haut de la pyramide de commandement, le boy, et enfin le chien qui avait été dressé pour répondre aux désirs de tous, selon le commandement du Maître. Cet humain blasé pouvait ainsi vivre selon sa véritable nature de chien obéissant. Quand il en obtenait la permission, Marcel pouvait jouer avec ce chien et lui demander tout ce qu’il voulait. La permission était rare, mais il en profitait pleinement.
Tout s’était donc déroulé dans le meilleur des mondes pour Marcel jusqu’à la crise financière survenue en 2008. Un soir, MaîtreAlain avait déclaré à son boy que son entreprise de vente de Harley Davidson périclitait et que l’argent commençait à manquer. Pour arrondir ses fins de mois, il lui déclara qu’il devrait à l’avenir louer ses services à d’autres Maîtres. Marcel se rendait donc de plus en plus souvent chez les Maîtres en question et ramenait l’argent à la maison. Ces rencontres, marquées au sceau de la brutalité et de l’humiliation, étaient pour la plupart du temps exemptes de plaisir.
Ce type de rapports imposés dura jusqu’au mois de mars 2009. Et alors le ciel lui tomba sur la tête et tout bascula dans l’horreur. Un vendredi soir, MaîtreAlain annonça à Marcel qu’il venait d’être inscrit sur un marché clandestin de vente d’esclaves pour pouvoir renflouer son commerce menacé de faillite. Habitué à tout accepter sans protestation, Marcel ne laissa rien voir à son Maître de son désarroi et du désespoir qui s’installait en lui. Une semaine plus tard, son Maître lui révéla qu’il avait été acheté par deux personnes propriétaires d’un donjon privé. Il s’agissait en fait de deux avocats bien connus pour leurs prises de position publiques anti-gay et comme étant les champions de la famille et des valeurs morales traditionnelles. Mais, de fait, il s’agissait de deux crapules qui menaient une double vie et qui, secrètement, tenaient des orgies SM privées fréquentées par des professionnels ou des industriels argentés. En entendant ces détails scabreux, Marcel songea sérieusement à mettre fin à ses jours.
Le lundi qui suivit, trois étrangers se présentèrent à la maison. Il s’agissait des commissionnaires chargés de prendre livraison de Marcel. On lui administra un sédatif et il tomba dans un profond sommeil.
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Quand il se réveilla le lendemain matin, il était attaché solidement à une table. Il ne pouvait bouger, n’était-ce que d’un millimètre, ni la tête, ni le torse, ni les jambes ou les bras. La pièce où il se trouvait était sombre, mais il aperçut un mastodonte portant cagoule et qui tenait dans les mains une tige de fer. Il le vit s’approcher d’un brûleur au gaz et présenter le bout de la tige devant la flamme. Celle-ci devint rapidement d’un rouge blanchâtre. Le tortionnaire laissa la tige sur le brûleur et vint se placer près de la table. Il revêtit les yeux de sa victime d’un bandeau.
Marcel ressentit tout à coup une sensation de brûlure intense au haut de la cuisse. Un cri semblable à celui d’une bête qu’on égorge s’échappa de ses entrailles, tandis qu’une odeur de viande brûlée envahissait toute la pièce.
Pendant qu’on retirait le bandeau qui recouvrait ses yeux, il entendit alors une voix qu’il ne pensait ne plus jamais entendre.
Félicitations boy. Tu as passé les épreuves des dernières semaines à mon entière satisfaction. Je voulais voir jusqu’où pouvait aller ton obéissance. Je n’ai jamais eu de problèmes financiers. Je ne t’ai jamais loué ou vendu à qui que ce soit. Tout cela faisait partie d’une mise en scène impitoyable pour pousser encore plus loin ton obéissance et ta soumission. Tu n’as pas été marqué au fer rouge non plus. J’ai tout simplement appliqué un «ice pack» sur ta cuisse pendant que mon ami cagoulé appliquait un fer rouge sur un morceau de viande. Comme je l’avais prévu, tu as confondu la sensation de froid intense avec la sensation de brûlure.
Alors Marcel fut submergé de bonheur. Malgré les larmes qui l’aveuglaient, il lécha la main de son Maître qui lui caressait le visage et entra en érection. Lentement mais à un rythme de plus en plus accéléré, le Maître se mit à masturber son boy complètement immobilisé. Petit à petit, la respiration du boy devint haletante et les spasmes de la verge furent suivis d’un jet de sperme puissant qui gicla longuement dans les airs pour retomber sur sa poitrine. Ce jet initial fut suivi d’autres coulées importantes, quoique moins prononcées. Alors, le Maître recueillit du sperme encore chaud pour le déposer, comme un baume, sur les lèvres de son boy.
- Tu as franchi une étape importante mon boy. Si tu restes dans cet état d’esprit, on a de merveilleuses années devant nous…
- Merci mon vénéré Maître.
FIN
trés joli histoire merci a l auteur et merci AIKAN
Ah, tu l'as trouvé ^^
L'auteur est un Canadiens, nommé MARC. Je tiens à lui rendre hommage aussi :)